Comme l’aigle qui plâne …
La parasha Haazinou est essentiellement constituée du Cantique que Moïse, à la veille de sa mort, entonne à la gloire de l’Éternel.
Entre autres images, celle-ci :
Deutéronome 32, 11 :
Comme l’aigle éveille son nid, plâne au-dessus de ses petits, étend ses ailes, les prend, les porte sur ses plumes …
Commentaire de Rachi :
Il étend ses ailes, les prend… Lorsqu’il veut transporter ses petits, l’aigle ne les agrippe pas entre ses pattes comme le font les autres oiseaux. Car ce que craignent les autres oiseaux, c’est l’aigle, capable de voler et de planer au-dessus d’eux. C’est pourquoi ils les transportent entre leurs pattes à cause de l’aigle. Mais l’aigle, lui, ne craint que les flèches. C’est pourquoi il les porte sur ses ailes en se disant : « Mieux vaut que ce soit moi que transperce la flèche plutôt que mes enfants ! » Le Saint béni soit-Il a agi de même : « … je vous ai portés sur des ailes d’aigles… » (Exode 19, 4). Quand les Egyptiens se sont lancés à leur poursuites et les ont rattrapés près de la mer, ils les ont assaillis de flèches et de projectiles de pierre. Aussitôt, « L’ange de HaElohim partit […] [la colonne de nuée] vint entre le camp des Egyptiens… » (Exode 14, 19 et 20).
Voir aussi :
Montées de « Haazinou » (RMAN)
Lectures de « Haazinou » (GRJO)