Le chandelier à sept branches
Ni par la puissance, ni par la force, mais par Mon esprit.
La parasha Behaalotekha commence par instituer l’allumage des sept lampes du chandelier du Tabernacle (Nombres 8, 1-2) :
« L’Eternel parla à Moïse pour lui dire : « Parle à Aaron. Dis-lui : Quand tu feras monter (בְּהַעֲלֹתְךָ, BHŒLTK, Beha’alotèkha) les lampes, ce sont les faces du candélabre que les sept lampes (שִׁבְעַת הַנֵּרוֹת, SBŒT HNRWT, Shivé’at HaNérot) illumineront « .
Rachi explique que les « trois lampes à l’est (seront) dirigées vers la flamme centrale, et de même les trois à l’ouest (seront) dirigées vers la flamme centrale. Pourquoi ? Pour que l’on ne dise pas qu’Il a besoin de sa lumière. »
La Haftarah correspondante annonce que le ralliement des nations au peuple juif n’empêchera pas le maintien de la spécificité de celui-ci (Zacharie 2, 14-16) :
14 « Fille de Sion, réjouis-toi et sois dans l’allégresse, car voilà que je viens et j’habiterai au milieu de toi, dit YHWH.
15 Plusieurs nations se joindront à YHWH en ce jour ; elle seront pour moi un peuple et j’habiterai au milieu de toi, et tu sauras que YHWH Tsebaoth m’a envoyé vers toi.
16 YHWH possédera Juda comme son héritage, sa part dans la terre sainte (אַדְמַת הַקֹּדֶשׁ, ADMT HQDS, Adamat HaQodèch) ; de nouveau il choisira Jérusalem« .
C’est la fin de la Haftarah qui contient la vision du chandelier (4, 2) :
« Et (l’ange) me dit : Que vois-tu ? Je dis : J’ai eu une vision, et voici, un chandelier (מְנוֹרַת, MNWRT, Menorat) tout d’or, surmonté d’une boule, et sept lampes (וְשִׁבְעָה נֵרֹתֶיהָ, WSBŒH NRTYH VeShivé’at Nérotéyha) dessus, et sept tuyaux sur chacune« .
Le chandelier à sept branches symbolise la semaine de sept jours, dont l’adoption synchrone par les nations est acquise. En revanche, la reconnaissance de la Bible hébraïque – du Décalogue en particulier – comme fondement de lois universelles n’est le fait que d’une partie de l’humanité, et celle de Jérusalem comme siège d’institutions internationales est encore plus lointaine. Un pas important serait d’obtenir en tous pays – à commencer par la Judée, la Samarie et Gaza – la liberté de fonctionnement des églises et des synagogues.
« Ce n’est ni par la puissance, ni par la force, mais par mon esprit, dit YHWH Tsebaoth » (Zacharie 4, 6)
Voir aussi :
Montées de « Behaalotekha »
Lectures de « Behaalotekha »
Le chandelier de Zacharie
Une terre sainte