Montées de Souccot

Les 2 premiers jours de Souccot, nous lisons une partie de la paracha de Emor. (Lévitique 22, 26 à 23, 44)

1) Dans ce texte, il est question des différentes fêtes juives et des sacrifices apportés pour chacune d’entre elles : Chabbat (1), Pessah’, le ‘Omer et sa supputation, ainsi que Chavouot (le cinquantième jour, au lendemain des quarante neuf jours de compte du ‘Omer).

2) Roch Hachana, avec la référence aux sonneries du Choffar et Yom Hakkipourim.

3) Souccot, ses cabanes et son bouquet de quatre espèces végétales.

(1) Selon Rachi, le Chabbat figure parmi les solennités, afin de nous enseigner qu’il est aussi grave de profaner les fêtes que de transgresser le Chabbat.

Etincelles de réflexion :

– Selon nos Sages, le bouquet de Souccot réunit quatre espèces végétales, renvoyant, symboliquement, à quatre niveaux d’engagement religieux (1). Or, s’il venait à manquer ne serait-ce qu’une seule espèce, le bouquet ne permettrait plus d’accomplir le commandement. Chaque juif (ve) a donc sa place dans le peuple d’Israël.

(1) Le goût et le parfum symbolisent, respectivement, la connaissance et la pratique juives. Le cédrat qui a un goût et un parfum renvoie au juif érudit et pratiquant. La palme (dattier) qui a un goût mais qui n’a pas d’odeur, symbolise celui ou celle qui connaît mais ne pratique pas. Le myrte a un parfum mais n’a pas de goût, renvoyant donc à celui qui pratique sans étudier (le traditionnaliste ?). Enfin, le saule n’a ni goût ni parfum et symbolise le juif qui, ni ne pratique, ni n’étudie sa Tradition.

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