Lectures de « Behar – Be’houqotai »
Jubilé, Bénédictions et malédictions
1– Richone. Cohen Lévitique 25,1-18
Installé dans son pays, Israël devra respecter le repos de la terre tous les sept ans. Pendant six ans on pourra ensemencer et recueillir les récoltes mais la septième année sera le repos pour l’Eternel, on n’entreprendra aucun travail des champs. On comptera sept semaines d’années et la cinquantième sera déclarée Jubilé au son du Chofar, le jour de Kippour. Chacun reviendra dans sa famille et chacun retrouvera son bien. Toutes les transactions se feront en tenant compte de l’approche du Jubilé. Ne pas se léser l’un l’autre.
2—Chéni. Lévi Lév 25,19-28
Et lorsque vous direz : que mangerons-nous dans la septième année, puisque nous n’ensemencerons pas et nous ne recueillerons pas nos récoltes ! L’Eternel ordonnera sa bénédiction dans la sixième année et la récolte suffira pour trois ans, la sixième, la septième et la huitième. La terre ne sera pas vendue à perpétuité car elle appartient à l’Eternel et nous n’y sommes que des locataires. Si un homme devient pauvre au point de vendre une partie de ses biens pour vivre, un proche parent devra racheter cette vente. S’il n’a pas de proche parent et qu’il se procure assez d’argent pour racheter son bien, il tiendra compte du nombre d’années qui le séparent du jubilé. S’il ne peut pas le racheter, il devra attendre le jubilé pour rentrer dans ses biens.
3—Chelichi Lévitique 25, 29-38
Une maison d’habitation située dans une ville entourée de murailles peut être rachetée avant la fin de la première année par son premier propriétaire, sinon elle appartiendra définitivement à l’acheteur et à sa descendance. Mais si la ville est ouverte, la vente sera limitée au Jubilé. Il en de même dans les quarante-huit villes appartenant aux Lévites, la vente est limitée au jubilé, car l’héritage dees Lévites, leur appartient à perpétuité.
Si un homme tombe dans la pauvreté, on a le devoir de le soutenir, qu’il soit un frère ou un étranger habitant le pays. Il est interdit de lui prêter de l’argent avec intérêt.
4—Rvi’i Lévitique 25,39-26,9
Si un homme s’appauvrit au point de se vendre pour vivre, il ne faut pas lui imposer le service d’un esclave mais le considérer comme un salarié et il vivra avec toi jusqu’au Jubilé, date à laquelle il sera libéré, lui et sa famille. Tel n’est pas le traitement des esclaves issus des nations, qui seront détenus définitivement comme héritage.
Si l’un des frères israélites est vendu à un étranger, il est du devoir d’un proche parent de le racheter en tenant compte pour son rachat, des années qui le séparent du Jubilé. S’il n’a pas de proche parent, il restera chez son maître jusqu’au jubilé.
Interdiction de fabriquer des idoles ou de dresser des sculptures pour se prosterner devant elles.
Si nous obéissons aux commandements divins pour les mettre en pratique, alors tout ira bien : les biens matériels, la sécurité des personnes et la tranquillité d’esprit. Les ennemis tomberont devant nous et l’Eternel nous fera fructifier et Il établira son alliance avec nous.
5—Hamichi Lev 26, 10-46
L’Eternel manifestera sa présence parmi nous et nous fera marcher la tête haute. Mais si nous méprisons les ordonnances divines, alors tous les malheurs du monde s’abattront sur nous : la maladie, la victoire des ennemis, l’épuisement des forces, l’invasion de bêtes sauvages, la famine au point de consommer ses propres enfants, ruine des villes et dévastation du pays –conséquence du repos non observé, de chaque septième année– la fuite devant un ennemi inexistant, la déportation, la mort dans des pays ennemis …. Et pourtant, malgré leur insoumission, les enfants d’Israël ne seront pas méprisés par l’Eternel ni anéantis par leurs ennemis, car L’Eternel se souviendra de son alliance, celle conclue à la sortie d’Egypte.
6—Chichi Lev 27,1-15
Si un homme formule le vœu d’offrir la valeur de sa personne, il devra payer le montant fixé par la Torah selon le sexe et l’âge. S’il s’agit d’un animal, il ne pourra pas l’échanger par un autre , ni un bon par un mauvais ni un mauvais par un bon, l’animal de remplacement devenant lui-même sacré. Une bête impure ne pouvant être offerte en sacrifice, sera évaluée par le pontife et le propriétaire rajoutera un cinquième de sa valeur pour la récupérer. Il en est de même concernant une maison qu’il désire racheter après avoir fait le vœu de l’offrir.
7—Chvi’i Lev 27, 16-34
En règle générale, tout objet quel qu’il soit, ou toute personne, ou tout animal ou tout champ de son patrimoine, voués à l’Eternel par interdit, ne pourront être ni vendus ni rachetés, ils sont consacrés à l’Eternel. Mais s’ils sont voués à l’Eternel (sans interdit), ils peuvent être rachetés en ajoutant un cinquième de leur valeur.
Maftir Lev 27, 32-34
La dîme du menu ou du gros bétail, c’est-à-dire la dixième bête qui passera sous la houlette du berger sera consacrée à l’Eternel. Elle ne pourra être ni échangée ni remplacée. Tels sont les commandements ordonnés à Moshé au Mont Sinaï à l’intention des Enfants d’Israël.
Haftara Jérémie 16,19—17,14
Le Prophète proclame que l’Eternel est sa force et son appui au jour du malheur, car les faux dieux ne sont d’aucun secours. Le péché de Judah est inscrit avec un burin de fer. A cause des péchés commis sur tout le territoire de Judah, l’Eternel suscitera des ennemis qui le mettront à sac. Puis le Prophète affirme au nom de l’Eternel : l’homme qui compte sur l’appui d’un mortel est maudit, alors que l’homme qui met sa confiance en l’Eternel, est béni et il est comme un arbre planté au bord de l’eau. Dieu sonde les cœurs. L’espérance d’Israël est en l’Eternel, tous ceux qui s’en éloignent seront confondus.
Voir aussi :
Du rachat à la rédemption
Les Asherot