De l’Eden au Paradis
Le mot « paradis » est réputé d’origine persane. Il figure sous la forme Pardess en trois occurrences de la Bible hébraïque, et désigne un parc ou un verger clos.
Cantique des Cantiques 4, 13 : Tes effluves (sont) un paradis (פַּרְדֵּס, FRDX, Pardess) de grenades et de fruits succulents, henné avec nard
Ecclésiaste 2, 5 : Je me suis fait des jardins et des paradis וּפַרְדֵּסִים , WFRDXYM, OuFardessim), et j’y ai planté des arbres de toute espèce de fruits.
Néhémie 2, 8 : (Si le roi le trouve bon, qu’on me donne des lettres pour les gouverneurs (…), et une lettre pour Asaph, garde du paradis (הַפַּרְדֵּס, HFRDX, HaPardess) du roi, afin qu’il me fournisse du bois de charpente pour les portes de la citadelle près de la maison, pour la muraille de la ville, et pour la maison que j’occuperai.
Dans la Septante grecque, le jardin d’Eden, גַּן־בְּעֵדֶן, GN BŒDN, Gan Be’Eden de Genèse 2 est traduit par παράδεισον, paradeison. De même dans la Vulgate latine par paradisum.
24 mai 2010 à 9:01
Un commentaire d’Henri Tisot :
Dans le jardin d’Eden, Adam reçoit l’ordre de « Croître et multiplier »
Au lieu de lire simplement Gan Eden = le Jardin d’Eden,
Henri Tisot l’interprète comme GaN EDeN= GèNe ADN,
par lequel il est permis justement de croitre et multiplier.
24 mai 2010 à 9:14
Sur le rapport entre les gènes de la génétique et le GN, le « jardin » du Cantique des Cantiques, voir « Gonnaïtre au sens biblique« .