La sainteté de la nature
La Commission bilatérale du Saint-Siège et du Grand rabbinat d’Israël a tenu sa 9e rencontre à Rome du 17 au 20 janvier 2010 (2-5 Shevat 5770) et a adopté une déclaration dont le paragraphe 3 énonce :
(…) L’enseignement biblique considère la nature comme revêtue d’une sainteté qui vient du Créateur. C’est Lui qui a donné à l’humanité, en tant que sommet de sa Création intrinsèquement bonne (cf. Gn 1, 31), l’obligation de la garder avec responsabilité (cf. Gn 2, 15). En conséquence, alors que la liberté et l’autonomie sont données à l’humanité pour développer et faire progresser les ressources naturelles, comme il est écrit : « le ciel, c’est le ciel du Seigneur/ la terre, il l’a donnée aux fils d’Adam » (Ps 115, 16), celles-ci doivent toujours s’exprimer d’une façon qui respecte la souveraineté divine de l’univers, comme il est écrit : « Au Seigneur la terre et sa plénitude/ le monde et tout son peuplement » (Ps 24, 1).