Esther cachère
Savez-vous que le mot כָשֵׁר, KSR, Cachère, couramment utilisé pour désigner l’alimentation propre à la consommation, est absent de la Torah ?
On le trouve dans le livre d’Esther, dans le sens de « convenable » :
Esther 8
4 Le roi présenta à Esther le sceptre d’or, et Esther se relevant, se plaça devant le roi.
5 Elle dit : Si le roi le trouve bon et si j’ai trouvé grâce devant lui et que la chose paraisse convenable devant le roi (וְכָשֵׁר הַדָּבָר לִפְנֵי הַמֶּלֶךְ, WKSR HDBR LFNY HMLK, VeCachère haDabar Lifnéy haMélekh), et que je plaise à ses yeux, qu’il soit rédigé un écrit pour rapporter les lettres de Haman, fils de Hamdatha, l’Agaguite, qu’il a écrites pour anéantir les Iehoudîm qui sont dans toutes les provinces du roi.
À rapprocher de Ecclésiaste 11, à propos du grain destiné à germer :
4 Celui qui observe le vent ne sèmera pas, et celui qui regarde les nuages ne moissonnera pas.
5 Comme tu ne connais pas la route du vent, pas plus que la disposition des membres dans le corps de la femme enceinte, de même tu ne connais pas l’œuvre de Dieu, Qui fait tout.
6 Répands la semence au matin et ne repose pas ta main le soir, parce que tu ne sais pas ce qui sera convenable (אֵי זֶה יִכְשָׁר, AY CH YKSR, Ey Zéh YiKeshar), si c’est celui-ci ou celui-là, ou si les deux ne sont pas également bons.